La loi prévoit une peine d’emprisonnement de deux ans et une amende de 30 000 euros. Ces peines peuvent être portées à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende si le harcèlement a été commis par une personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction, si la victime est particulièrement vulnérable pour des raisons d’âge, de maladie, de handicap, de grossesse ou si le harcèlement a conduit la victime à se suicider ou à tenter de se suicider.
Rappelez-vous que ce n'est pas de votre faute. Le harcèlement sexuel est un acte de pouvoir et de contrôle, et vous n'êtes en aucun cas responsable des actions du harceleur.
Partagez ce que vous vivez avec des personnes de confiance. Cela peut être un ami, un membre de la famille, un conseiller ou un collègue. Leur soutien peut être une source de force.
Si possible, notez les détails de chaque incident, y compris la date, l'heure, le lieu, ce qui s'est passé et s'il y avait des témoins. Si le harcèlement se produit par des moyens électroniques, conservez des copies des messages ou des images.
Dans certains cas, si vous vous sentez en sécurité, vous pouvez dire à la personne qui vous harcèle que son comportement est inacceptable et doit cesser.
Si le harcèlement a lieu au travail, à l'école ou dans un autre établissement, il doit être signalé à une personne en autorité, comme un superviseur ou un directeur. Si le harcèlement est criminel, il peut être signalé à la police.
Les conseillers professionnels, les travailleurs sociaux ou les avocats peuvent fournir des conseils et du soutien. Des organismes spécialisés peuvent vous aider à comprendre vos droits et les options qui s'offrent à vous.